Le redécoupage des cantons rendu public hier privilégie une logique politicienne contre l’intérêt des territoires. C’est une vision à court terme de l’organisation politique du département, qui ne tient compte d’aucune logique territoriale.

Si certains découpages apparaissent a priori logiques et n’appellent pas d’observations particulières, d’autres en revanche laissent perplexes et dubitatifs.

Le fondement de ce redécoupage, ce sont des petits arrangements entre amis, dictés par la majorité départementale dans la perspective des prochaines cantonales.

Les Conseillers généraux d’opposition ne sont pas dupes de cette stratégie politicienne honteuse, qui privilégie les intérêts de la gauche contre ceux des territoires.

Et dire, comme le fait Pierre Camani, que ce redécoupage est le seul fait de l’Etat suivant la seule logique démographique ne trompe personne.

Comme on le voit désormais en Lot-et-Garonne, la réforme des conseils généraux voulue par François Hollande répond à des enjeux avant tout politiques. L’idée à la fois simple et moderne d’un conseiller unique, servant les intérêts de son territoire à Agen et à Bordeaux, aurait été bien préférable à la réforme actuelle qui ne poursuit aucun objectif d’économies ni de gestion à long terme des territoires.

Le redécoupage cantonal prévu pour le Lot-et-Garonne révèle l’ampleur de cette arnaque institutionnelle.

Les Conseillers généraux du groupe L’Avenir ensemble