Patrick Cassany doit assumer les conséquences de son clientélisme

Présent hier soir au Conseil communautaire de la CAGV, je tiens à exprimer mon indignation quant à la position de Patrick Cassany qui envisage de faire payer aux habitants du villeneuvois les conséquences de sa gestion catastrophique.

Certes la CAGV doit faire face, comme toutes les collectivités, à la baisse des dotations de l’Etat. Mais cette baisse, comme les autres facteurs exogènes cités par M. Cassany, ne peuvent expliquer à eux seuls la situation désastreuse des finances de l’agglomération.

Après avoir dépensé sans compter, à la veille des élections municipales et départementales, Patrick Cassany doit aujourd’hui assumer pleinement les conséquences de son clientélisme outrancier.

Ces dernières années, la CAGV a investi bien plus qu’elle n’en avait les moyens. Le résultat est simple : un déficit cumulé de 4,3 M€, une explosion de l’endettement (20 M€ en 2010, 35,3 M€ en 2014) et une capacité d’autofinancement devenue négative.

Cette situation, Patrick Cassany et ses amis socialistes ont sciemment tenté de la cacher aux élus communautaire, mettant notamment en avant une épargne brute positive (quand l’épargne nette est, elle, négative) et ne prévoyant également « aucune augmentation des taux de fiscalité » pour 2015.

Le Président de la CAGV fait désormais mine de découvrir une situation dont il est lui même responsable, et qu’il entend résoudre en taxant un peu plus les habitants et les entreprises, en réduisant les services publics et en supprimant quasiment l’investissement. Des solutions qui, à mon sens, ne suffiront même pas à éviter le naufrage financier de la collectivité.

Je tiens par ailleurs à saluer le travail des élus d’opposition, et en particulier de Lionel Falcoz et Pierre-Jean Pudal, qui ont contraint le Président à s’expliquer publiquement sur la situation financière de la CAGV, et ont ainsi permis la pleine information des élus comme des citoyens.